Cahiers Jean Cocteau

Editions Non Lieu

nonlieu@netcourrier.com

Jean Cocteau et le court-métrage

Jean Cocteau et le court-métrage

ISBN 978-2-35270-246-7

22 €
Outre Le Sang d’un poète, Jean Cocteau a réalisé ou aidé à réaliser 29 autres courts métrages. La présente livraison des Cahiers Jean Cocteau répertorie et analyse, pour la première fois, l’ensemble de cette production moins connue du grand public et des spécialistes. L’entreprise a consisté à retrouver et à visionner dans les fonds d’archives publics et privés tous les films encore accessibles, puis à consacrer à chacun d’eux un article fournissant la fiche technique, décrivant la genèse de l’œuvre, transcrivant et analysant la contribution de Cocteau (scénario, commentaire, préface, rôle d’acteur). Lorsque la bande filmique est demeurée illisible, inaccessible ou disparue – dans trois cas seulement –, un travail d’archives a permis d’en retracer la création à partir des témoignages et des manuscrits qui nous sont parvenus.
Les contributions de Cocteau sont en majorité de l’ordre du commentaire, qu’il soit écrit et/ou lu par lui : L’Amitié noire, Venise et ses amants, La Légende de sainte Ursule, Tennis, Le Rouge est mis, Pantomimes, À l’aube d’un monde et Égypte ô Égypte. Mais le poète a également réalisé lui-même pas moins de 6 courts métrages : Jean Cocteau fait du cinéma, Coriolan, La Villa Santo Sospir, sa propre séquence dans Huit fois Huit, Voyage au pays de l’insolite et Jean Cocteau s’adresse à l’an 2000. Il a figuré aux côtés de ses amis dans la fantaisie poétique Ulysse ou les mauvaises rencontres, le document Désordre, l’interview avec Colette, ou a accepté de présenter ses œuvres dans les documentaires Une mélodie quatre peintres, La Crèche de Villefranche et Saint-Blaise-des-Simples. Ainsi, si l’on connaissait déjà Cocteau comme poète, dialoguiste, réalisateur et acteur de par ses longs métrages, surgit désormais comment il s’improvise aussi devant l’écran en tant que journaliste, commentateur, costumier, artiste, chercheur ou archéologue. Tout aussi important toutefois, en collaborant à ces courts métrages moins connus et inconnus, insolites et étonnants, poétiques ou scientifiques, le poète s’est aguerri au métier de cinéaste et a développé toute une série de techniques et de thématiques qu’il réemploiera dans son œuvre cinématographique ou intermédiale. Comme le veut la tradition, ces Cahiers sont accompagnés de reproductions de photos et de documents inédits.


Numéro dirigé par David Gullentops, professeur à l’Université de Bruxelles (V.U.B.), et directeur des Cahiers Jean Cocteau, et Candice Nicolas avec la collaboration de François Letaillieur.


304 pages, mai 2017.



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